EPISODE 01.01 : La loi du Talion (Payback)
« Dans le système judiciaire, les crimes sexuels sont considérés comme particulièrement monstrueux.
A New York, les inspecteurs qui enquêtent sur ces crimes sont membres d'une unité d'élite, appelée Unité Spéciale pour les Victimes.
Voici leurs histoires... »
[Scène d’ouverture : Un accident de voiture à eu lieu. Olivia et Stabler arrivent sur la scène. Il pleut averse]
Bremer : Crimes sexuels ?
Benson : Olivia Benson.
Stabler : Elliot Stabler.
(Benson et Stabler s’avance vers la voiture accidentée et ils regardent le cadavre d’un homme dans la voiture)
Bermer : Frank Bremer du 27. Un homme blanc, la trentaine, multiples blessures à l’arme blanche. 40 dollars dans une boite à cigares. Licence de taxi établi au nom de Victor Spicer, 4 billets de 1 dollar dans un portefeuille dans son pantalon, pas d’autres pièces d’identité.
Stabler : Donc ce n’est pas pour le voler. Les coups de couteau n’ont pas toujours une connotation sexuelle. (Benson regarde les papiers d’identité) Ce que je veux dire, parfois un cigare est juste un cigare. Une raison spéciale pour qu’on nous ait appelé ?
Bremer : Celui qui a fait ça lui a découpé son cigare et l’a emporté avec lui. C’est suffisant comme raison ?
(Stabler et Benson se regardent)
Benson : Ça marche pour moi.
--Modifications en cours--
--Margauxd--
GENERIQUE
Cassidy : Je suis en retard, pardon !
Cragen : Je viens de parler à Van Brumen de la 27. Il veut des copies de tous nos dossiers depuis qu’on est sur le coup. Où est-ce qu’on en est ?
Stabler : Autopsie cet après-midi.
Cragen : Qui est au bistouri ?
Benson : Rodgers.
Jeffries : Il n’y a pas trop de doutes sur ce qui a pu causer la mort.
Munch : Les cases de conclusions définitives sont influencées par ta personnalité ou tes affinités sexuelles ?
Jeffries : Je ne sais pas trop, ça pourrait être une déduction logique.
Munch : Ah, vraiment ? J’ai eu ce qui ressemblait à un crime aux coups de couteau une fois et il s’est trouvé que le type allait divorcer et il avait préféré se suicider. Et quand sa veuve qui n’a pas divorcé l’a découvert par terre mort, adieu la pension. Elle l’a frappé 15 fois avec un pic à glace.
Policier : Capitaine !
Cragen : Quoi ?
Policier : On vient de recevoir un appel demandant quelqu’un de votre unité dans la 96e rue.
Cragen : Pourquoi ?
Policier : Un type s’est acharné sur un cadavre.
Cragen : A oui, ça c’est une grande nouvelle… Qui est dispo ?
Cassidy : Munch et moi.
Cragen : Je crois qu’un cadavre peut être pris en charge par un seul inspecteur. Cassidy tu y vas, Munch tu vas avec Stabler et Benson et tu leur fais profiter de ta grande expérience de ce genre de blessures.
Cassidy : Euh… Pardon ? Si ce corps mutilé est mort, est-ce que ce doit être considéré comme un crime sexuel ?
Cragen : Tu y vas, tu fais ta petite enquête, tu interroges et tu me fais un super rapport.
Benson : Tu devrais te concentrer sur la compagnie de taxis. Il n’y avait pas d’adresse sur sa licence. J’irai au bureau des licences.
Munch : Pourquoi pas ton équipier de rêve ?
Stabler : Oh… Ce serait avec joie mais ma présence est souhaitée au tribunal ce matin.
Cassidy : J’ai vu ça dans les journaux, c’est le conseiller municipal !
Stabler : Le petit exhibitionniste…
Cour Suprême – Session 72 – Mercredi 15 septembre
Avocat : Inspecteur Stabler, vous avez préalablement témoigné quand approchant de l’accusé pour la première fois dans le parc, il donnait à manger aux pigeons. C’est exact ?
Stabler : C’est exact.
Avocat : Et la fermeture de sa braguette était remontée ?
Stabler : Oui, à ce moment-là.
Avocat : Donc, pour ce qui vous concerne, la braguette de monsieur Kloster n’a jamais été baissée en public ?
Stabler : Là vous me piégez parce que c’est vrai, il ne m’a jamais rien montré.
Avocat : Alors pourquoi l’avoir arrêté ?
Stabler : Parce que 2 femmes se sont jetées devant ma voiture et elles m’ont dit que l’accusé avait exhibé ses parties intimes.
Avocat : Donc vous avez arrêté mon client en vous basant seulement sur des accusations que personne n’a vérifié ?
Stabler : Et sur le fait que je connais ces 2 femmes depuis près de 5 ans, oui.
Avocat : Vous les connaissez bien ?
Stabler : Oui.
Avocat : Intimement ?
Stabler : Soyez pas ridicule, ce sont mes voisines.
Avocat : Vous êtes membre de l’Unité Spéciale des Victimes de la police de New York, n’est-ce pas ?
Stabler : Oui, tout à fait.
Avocat : Et cette unité est considérée dans le département de police comme l’unité des crimes sexuels.
Stabler : C’est exact oui.
Avocat : Etes-vous obsédé par le sexe inspecteur ?
ADA : Objection.
Juge Elisabeth Masullo : Retenue.
Avocat : C’est une unité de volontaires, c’est bien exact ?
Stabler : Oui, c’est exact.
Avocat : Pourriez-vous dire à la Cour pourquoi vous avez été volontaire ?
Stabler : J’ai sollicité cet engagement parce que les crimes à connotation sexuel sont devenus un des plus gros problèmes.
Avocat : Donc vous vous flattez d’être le Kenneth Star de la Brigade.
Stabler : Pas vraiment non. Je crois que le sexe devrait être la plus belle chose de la vie, pas la pire. Et en fait je me flatte d’être le père de 4 enfants et je ne voudrais pas qu’ils se trouvent en face d’un monsieur Kloster et de sa saucisse molle.
Koster : Saucisse molle ? Saucisse molle ? (Onomatopées - Rires) C’est une saucisse molle ça pauvre nul ? Une saucisse molle, haha ! Mais regardez, regardez ça !
Benson : Alors ?
Stabler : Il est à Bellevue.
Benson : Le juré s’est décidé si vite ?
Stabler : Oui, il a hissé ses couleurs devant le jury avant qu’il ait le temps de bouger. Et personne n’a salué.
Benson : D’accord… Bon, malheureusement notre crime ne va pas être résolu aussi vite… On a un petit problème.
Stabler : Vas-y, balance.
Benson : Je suis allée au bureau des taxis où travaille Victor Spicer. Sa licence lui a été retirée car il a pris 11 mois pour agression.
Stabler : Et alors ?
Benson : Il est toujours en taule.
Cragen : On ne peut pas se fier à l’informatique, ils sont débordés et n’ont pas entré les libérations.
Benson : C’est pour ça que j’ai parlé au capitaine de garde. Je voulais qu’il vérifie lui-même si Spicer était toujours là-bas.
Cragen : Pourquoi on nous l’a refilé ?
Stabler : Le coupable n’intéresse plus les mœurs.
Benson : Je me suis plongée dans son dossier : prostitution, racolage, petits délies. Il a aussi fait arrêter 2 de ses clients. Les 2 étaient mariés.
Cragen : Donc c’est un délinquant mais il n’a pas avalé son acte de naissance alors quel intérêt ?
Benson : Si on en juge par sa licence, il s’appelle Victor Spicer. Pas d’autres identité ni sur lui ni dans le taxi.
Stabler : Travail de routine.
Cragen : C’est même pas collé... Bon, il faudrait faire un saut jusqu’à la prison pour savoir si monsieur Spicer pense qu’il a des ennemis…
Benson : D’accord…
Cragen : Y a pas de quoi !
Prison de Rikers Island – Mercredi 15 septembre
Spicer : Je rentre à la maison ?
Gardien : Rentre là-dedans !
Spicer : Ouh ! Des poulets ! Pourquoi ?
Stabler : Tu tiens la forme pour un cadavre Victor.
Spicer : Pardon ?
Stabler : Il parait qu’on t’a tué dans ton taxi hier soir…
Spicer : On m’a tué avant ou après que j’aille en boite ?
Benson : Question : qui aurait envie de te couper le pénis ?
Spicer : Ils sont nombreux.
Stabler : La victime utilisait ta licence. Il avait une femme, un enfant.
Spicer : C’est vrai ?
Stabler : Oui.
Spicer : Et alors ?
Stabler : Donne-moi un nom et tu pourras aller te balader ce week-end.
Spicer : Bon voilà, j’ai vendu la licence à un type, un peu avant que je plonge. Ouais, 100 billets. Je… Je ne connais pas son nom !
Benson : Il va falloir faire un peu mieux si tu veux un coup de pouce pour sortir.
Spicer : Ouais, ouais ! C’était sur Broadway, tout près de la 125e rue. Ouais c’est ça. Le type avait le gamin avec lui. Il devait avoir 4 ou bien 5 ans.
Stabler : Si je comprends bien, tu croises un type sur Broadway au milieu de la journée, il te file 100 dollar et toi tu lui files ta licence ?
Spider : C’est un étranger qui était au petit café où j’allais qui nous a présenté.
Benson : Il s’appelle ?
Spider : Au coin de la 43e et de la 11e. Un café de chauffeurs de taxi ! Je sais pas comment il s’appelle ! … Oh… Le… Le… Le type… Le type sur Broadway… Il avait fait ses courses, il devait habiter dans le secteur. … Hey… Vous faites quelque chose samedi soir ?
Stabler : Je te ferai trop mal…
Benson : Les patrouilles font circuler des photos au 23 et 27. Ils sonnent à toutes les portes dans les 10 rues autour de Starvet’s. La femme du type doit être au bord de la crise. La police ne commencera à s’intéresser au cas que dans 2 jours.
Stabler : La question est : qui était censé être découpé ? Spicer ou l’homme mystérieux ?
Benson : C’est Spicer qui a dit qu’ils étaient nombreux.
Serveuse : 2 œufs au plat, jambon, saucisse. Et au trot !
Stabler : On peut vous parler une minute ?
Serveuse : Je suis un peu débordée ! Le bureau des licences ?
Stabler : Police.
Serveuse : Oh, qu’est-ce qui se passe ?
Benson : Vous avez déjà vu cet homme ?
Serveuse : Oui mais il n’est pas venu depuis des mois.
Benson : Vous savez comment il s’appelle ?
Serveuse : Euh… Victor.
Benson : Et cet homme ? Vous l’avez déjà vu ?
Serveuse : Oui c’est un client régulier qui vient vers minuit. Il était là hier soir.
Stabler : Vous avez un nom ?
Serveuse : C’est ça qui est curieux : Victor. Excusez-moi… C’est dingue ! J’ai dit aux céréales le pain et ça c’est du seigle ! C’est pas drôle tous les jours de bosser avec des étrangers.
Benson : Dites, ça vous est arrivé de parler au Victor numéro 2.
Serveuse : Oui, presque tous les soirs depuis 2 mois.
Stabler : Et de quoi vous parliez ?
Serveuse : De la circulation, du temps, de son gamin… Pourquoi ?
Benson : Il s’est fait poignarder dans son taxi hier soir.
Serveuse : Quelle vie pourrie ! … J’peux avoir mes sandwiches s’il vous plait !
Benson : C’est super facile de devenir chauffeur de taxi. S’il a du payer une licence, c’est qu’il est entré ici illégalement.
Stabler : Pas de carte verte. Pas de permis.
Client : Attendez ! Attendez ! Peggy m’a dit que Victor avait été tué ?
Stabler : Quel Victor ?
Client : Celui-là on s’en moque !
Benson : Vous connaissez son vrai nom ?
Client : Steven.
Benson : Quel est son nom de famille ?
Client : Ça je n’en sais rien. Je ne le connais que depuis hier soir.
Stabler : Une heure précise ?
Client : Autour de minuit je crois. Il sortait du café au moment où j’y entrais et il y avait 2 femmes avec lui.
Benson : Vous pourriez les identifier ?
Client : Il faisait très sombre.
Stabler : Elles vous ont vu ?
Client : Elles surement, on était dans la lumière nous. Il était complètement fou de son gamin. Et sa femme est enceinte. Il venait de l’apprendre.
Munch : La compagnie a rappelé à propos du chauffeur de taxi. Ils disent avoir reçu un appel la semaine dernière demandant si Spicer était un de leurs chauffeurs et à quelle heure ils travaillaient.
Stabler : Homme ou femme ?
Munch : Ils ne savent pas trop. Ils disent que la voix était trop aigue pour un homme et trop grave pour une femme.
Cragen : Ils sont pas fabuleux…
Benson : Argh… Arrêtez ! Ce pauvre type a été massacré et mutilé et celui qui a fait le coup a pensé qu’il tuait cette reine du disco qui est en prison !
Cragen : D’accord Olivia, disons que la victime a eu la malchance de s’offrir la mauvaise licence et c’est Spicer qui était visé. Qui voulait donc sa mort ?
Munch : Celui qui a appelé la compagnie !
Stabler : Waouh !
Benson : Génial ! Continue tu vas finir par t’améliorer.
Cragen (au téléphone) : Oui… Parfait ! Une patrouille a trouvé l’adresse de la victime : 687 ouest, 123e rue. Un certain Steven Panatchek.
Stabler : Merci. Bravo, merci.
Munch : Ça n’arrête jamais là dedans.
Cragen : Si tu veux essaye…
Munch : Ça suffit !
Cragen : File !
Policier : Appartement 1B mais y a personne.
Stabler : Merci. Bon boulot les gars.
Benson : Hey… C’est le gamin de la photo…
Stabler : Tu as des cartes du service des victimes ?
Benson : Ouais.
Stabler : Madame Panatchek ?
Madame Panatchek : Oui ?
Stabler : Je suis l’inspecteur Stabler et voilà l’inspecteur Benson.
Madame Panatchek : Qu’est-ce qui est arrivé à Steven ?
Benson : Madame Panatchek…
Madame Panatchek : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Y a eu un accident ? Dans quel hôpital ? Il… Il… Est-ce que… Oh non ! Oh non ! Mais c’est pas vrai ! Non, non, non… Pourquoi ? Pourquoi Steven ? Non !
Enfant : Et il est arrivé devant…
Benson : Il était ici illégalement, n’est-ce pas ?... Madame Panatchek…
Madame Panatchek : Quelle différence cela peut bien faire aujourd’hui ?
Benson : Vous ne voulez pas savoir qui l’a tué ?
Madame Panatchek : Si…
Benson : Quelle était sa nationalité ?
Madame Panatchek : Il était tchèque.
Benson : Quand vous êtes-vous marié ?
Madame Panatchek : Ça fait presque 5 ans. Steven n’a jamais voulu devenir américain. Il a vu un avocat spécialisé dans l’immigration, il lui a dit qu’on allait l’expulser…
Enfant : Une fois dans le château, le jeune prince alla voir…
Benson : Adressez-vous au service des victimes, ils pourront surement vous aider.
Stabler : Allez, va voir ta maman…
Madame Panatchek : Merci…
Benson : N’hésitez pas à appeler.
Madame Panatchek : Merci. Mon chéri… Mon poussin…
Stabler : Je suis désolé pour ce qui est arrivé.
Madame Panatchek : Merci…
Stabler (au téléphone) : Parfait ! Merci… Oui, d’accord… C’était le labo. Combien de coups d’après vous ? 37 exactement ! Je parie pour un crime homo.
Jeffries : Vous avez un fax.
Stabler : Merci.
Cragen : Pas de doute pour les empreintes, c’est bien Palatchek ?
Stabler : Oui.
Cragen : Alors on va procéder par ordre. Il est clandestin, envoyer un dossier à Interpol.
Stabler : Rapport du labo…
Cragen : Quoi ?
Stabler : Ils ont trouvé une partie d’un ongle de main sur le siège avant… Avec du vernis à ongles rouge.
Benson : La compagnie dit que ça pouvait être une femme qui a appelé pour Spicer.
Cragen : Ça fout en l’air la théorie de l’homo.
Stabler : Ça peut être un travesti.
Cragen : Il n’y a pas 2 clients de Spicer qui se sont fait embarquer ?
Stabler : Si.
Benson : Il y a environ 6 mois, les mœurs surveillaient les quais.
Cragen : Je suis sûr que les épouses ont apprécié la surprise. (rire) Quoi ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Munch : J’écoute aux portes.
Cragen : Bon, je vais te réveiller ! Qu’est-ce que tu dirais d’aller interroger un mari ?
Munch : Quelqu’un en particulier ?
Stabler : Fais-toi plaisir !
Dupree investissements – Jeudi 16 septembre
Homme : J’ai déjà payé l’amande. Vous connaissez le problème que vous créez en m’arrêtant, pourquoi vous faites ça maintenant ?
Munch : Quand vous avez été arrêté, vous étiez avec un prostitué homosexuel nommé Victor Spicer.
Homme : Je sais qui est Spicer ! Je n’ai rien à voir avec Spicer !
Cassidy : Quelqu’un a voulu le tuer hier soir.
Homme : Qu’est-ce que vous voulez ? Vous croyez que c’est moi ? J’approcherai jamais de cet animal !
Cassidy : Calmez-vous.
Munch : On veut juste vous posez des questions à propos de votre femme.
Homme : Vous êtes malade ou quoi ? Ne mêlez pas ma femme à ça ! Ne vous approchez pas !
Cassidy : Ola ! Ola ! Hey !
Homme : Mais ça va pas la tête ?
Cassidy : Vous voulez encore être arrêté ?
Homme : Oh non !
Cassidy : Alors vous allez répondre aux questions.
Homme : J’ai un début d’arthrose.
Munch : Dites-nous juste où était votre femme hier soir et on disparait du tableau.
Homme : Dans son fauteuil roulant.
Cassidy : C’est pas vrai…
Homme : Elle est paraplégique. Pourquoi vous pensez que j’étais planqué à l’arrière d’un taxi quand je me suis fait embarquer par la police ?
Munch : Bonne question ! Si ça avait été avec une femme !
Homme : Oh vous trouvez ça jouissif ?
Cassidy : Oui.
Homme : C’est comme ça que vous grimpez au plafond ?
Cassidy : Merci pour votre coopération cher monsieur.
Homme 2 : L’ennui c’est que Spicer est une sale petite ordure malfaisante mais il a un extraordinaire orifice super doué juste au milieu du visage.
Stabler : Vous ne voyez pas qui aurait voulu le tuer ?
Homme 2 : Je suis certain qu’il y a une foule de candidats.
Benson : Votre femme en fait parti ?
Homme 2 : Je sais que vous avez du mal à percuter inspecteur mais je n’ai vraiment rien à cacher. Mes différents penchants sexuels peuvent ne pas être connus des lecteurs de la page 6 mais ils sont certainement connus de mes amis… Et de ma femme bien sûr.
Stabler : Juste pour savoir, où était-elle hier soir ?
Homme 2 : Ma femme ?
Stabler : Oui.
Homme 2 : Vous plaisantez ?
Benson : Non, pas du tout.
Homme 2 : Mais femme est bisexuelle mais elle préfère les femmes.
Stabler : Ah ça tombe bien, moi aussi.
Homme 2 : Nous avons des relations très civilisées rassurez-vous.
Stabler : Ça ne vous traumatise donc pas de nous dire où elle était cette nuit à 1 heure du matin.
Homme 2 : Dans un restaurant, chez Elen, avec moi et 4 très bons amis… Merci. Elle s’appelle Clarissa et c’est vous qui devriez lui téléphoner.
Munch : Un avion militaire a largué le cercueil de Kennedy au large des côtes par 3000 mètres de profondeur 3 ans après l’assassinat. Tu ne trouves pas ça curieux ? Peut-être même un peu troublant ?
Cassidy : Non.
Munch : Non ? Alors le département de la justice a attendu 33 ans avant de partager la nouvelle avec le peuple de ce pays et ils l’auraient fait parce qu’ils n’y avaient pas de preuves ? T’es un mouton, c’est pas vrai ! Tu gobes n’importe quoi !
Cassidy : Non !
Jeffries : Oh ! Vous allez vous tapez tout ça ?
Munch : Supposons qu’on dise oui ?
Jeffries : Supposons que j’ai dit ça par politesse.
Munch : Ce serait une grande première.
Cassidy : Ça veut dire que John ne mange plus de légumes.
Jeffries : Ouais. D’après ce que je sais, ce n’est pas la seule chose que John ne mange plus…
Cassidy : Au lit.
Cragen : A propos de goût, vous avez lu le fax envoyé par le FBI ?
Cassidy : La pédophilie sur internet ?
Cragen : Des images tellement innocentes qu’on nous demande d’envoyer tout ce qu’on pourra trouver au bureau de Baltimore.
Munch : Jamais ! Je ne mettrai plus jamais les pieds à Baltimore tant que je serai sur cette terre.
Cassidy : Pourquoi ? T’es riche ! T’as fait ton temps, tu as ta pension et t’as un boulot !
Munch : J’ai gagné cette pension à la sueur de mon front en étant entouré d’insectes intellectuels. Sans parler du fait que j’ai perdu ma femme à près de la moitié d’une nuit de noce au profit non seulement d’un autre inspecteur mais d’un membre de ma propre équipe. C’est quoi ça ?
Stabler : Jette un œil. Les empreintes digitales accusent Panatchek. On dirait que ça nous donne un mobile bien différent.
Cragen : Voyez si une autre des victimes vivait dans le secteur de New York. J’ai l’impression que ton équipière va être pas emballée…
Stabler : Pourquoi ? C’est bien une enquête criminelle.
Cragen : Oui, oui bien sûr. Qu’elle n’oublie pas qu’on est pas là pour choisir la victime.
Munch : J’ai pas l’impression de manquer une petite info qui pourrait m’intéresser ?
Cragen / Stabler : La ferme John !
Stabler : Ça ne sera pas un problème.
Cragen : Il ne faut pas que ce soit un problème si elle veut rester dans cette unité !
Cassidy : Attrape ça !
Munch : Vous êtes admirable parce que vous restez ferme même en étant tourmenté par des relations personnelles troublantes… Ça, ça me fait une belle jambe.
Stabler : Steven Panatchek n’était pas Steven Panatchek.
Benson : Bon, d’abord il n’était pas Victor Spicer et maintenant il n’est pas Steven Panatchek. Je voudrais bien savoir qui c’est.
Stabler : Stefen Tanzick.
Benson : Et ce nom devrait me dire quelque chose ?
Stabler : C’est un serbe qui était recherché pour crimes de guerre.
Benson : Qu’est-ce qu’il avait fait ?
Stabler : Il commandait une unité de nettoyage ethnique.
Benson : il a commis des viols ?
Stabler : Accusé mais pas condamné.
Benson : Combien de femmes ?
Stabler : 67.
Benson : Combien de filles sont encore vivantes ?
Stabler : Nous en avons 15 dont 5 dans le secteur de New York.
Bureau du médecin légiste – Jeudi 16 septembre
ML : Je vous ai rappelé parce que la forme de certaines blessures m’intriguaient alors je suis revenue pour les mesurer. La largeur de l’entrée et la profondeur de pénétration varient selon les parties du corps.
Benson : C’est peut-être du au fait qu’il se débattait.
ML : Certaines ont été faites par une lame dentelée d’un côté, d’autres étaient nettes. Désolée de vous compliquer la vie mais il n’y a pas qu’un seul assassin.
Madame Panatchek : Vous avez découvert quelque chose ?
Stabler : On peut entrer ?
Madame Panatchek : Oui bien sûr.
Stabler : Madame Panatchek, votre fils est à la maison ?
Madame Panatchek : Non, il est à la maternelle.
Benson : Vous avez menti hier.
Madame Panatchek : En quoi j’ai menti ?
Benson : Votre mari n’est pas tchèque, il était serbe.
Madame Panatchek : Je ne vois vraiment pas ce que ça a à faire avec…
Benson : Il était aussi recherché par le monde entier comme criminel de guerre.
Madame Panatchek : Ecoutez, tout ça ce n’est que de la politique et…
Stabler : Si vous voulez qu’on arrête le meurtrier de votre mari, on a besoin de toutes les informations.
Benson : Ça va bien plus loin que la politique. Et je vois à votre réaction que vous savez ce qu’il a fait.
Madame Panatchek : Vous ne savez rien du tout ! Steven était un homme formidable, c’était le meilleur père qu’on puisse imaginer !
Benson : Je vais vous poser une question : qu’est-ce que ça fait de dormir auprès d’un monstre qui a frappé et violé des douzaines de filles terrifiées ?
Madame Panatchek : Mon mari a été tué !
Benson : Et vous pourquoi !
Madame Panatchek : Sortez ! Dehors ! Sortez de cette maison ! non !
Stabler : Je n’avais encore jamais vu une ânerie pareille !
Benson : Elle ne nous aurait pas aidés, tu le sais bien !
Stabler : Pas pour l’instant !
Benson : Ni jamais ! Elle savait qui il était !
Stabler : Mais elle s’est foutue de toi ! Tu as disjoncté ma belle ! Tu viens de harceler verbalement la femme d’une victime.
Benson : Elle a menti à un officier de police. Elle est donc coupable d’obstruction !
Stabler : Tu avances sur un fil de plus en plus mince attention.
Benson : Ça veut dire ?
Stabler : Cragen met en doute ton objectivité sur ce dossier.
Benson : Parfait ! Et bien qu’il me retire l’affaire !
Stabler : Ce n’est quand même pas ce que tu veux ?
Benson : Tu pourrais m’expliquer ?
Stabler : Je veux dire que si on te retire l’affaire, tu seras automatiquement virée de cette unité. On ne doit pas choisir la victime. C’est lui qui l’a dit, pas moi.
Benson : Je fais bien mon boulot Elliot.
Stabler : Oui, je sais.
A suivre...